mercredi 19 mars 2014

La hiérarchie des vérités catholiques



Entendu ce matin sur Radio Espérance (tous les jours à 8h07)



A partir des numéros 36 et suivants de l'Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium, le Pape François aborde le thème délicat de la hiérarchie des vérités catholiques, tant dans le registre dogmatique que dans le registre moral. Il n'ouvre pas ainsi la porte du relativisme que son prédécesseur avait fermée: il entend au contraire qu'en tout et partout les catholiques annoncent le centre de l'Evangile, Jésus Christ mort et ressuscité signe que Dieu aime encore le monde et seul nom qui soit donné aux hommes d'aujourd'hui pour être sauvés. L'antidote de la sécularisation n'est pas la discussion théorique mais la rencontre réelle avec Jésus Christ pour retrouver le sens de Dieu et de l'homme.

mardi 10 septembre 2013

La liberté dans GS 17

Entendu ce matin sur Radio Espérance (tous les jours à 8h07):
La contribution de l'Eglise aura certainement été de rappeler que la Liberté va toujours de paire avec la Vérité: sinon elle est littéralement désorientée. Lecture commentée du n° 17 de Gaudium et Spes.


dimanche 30 juin 2013

Pause estivale

Ce soir, entrée en retraite avec S. Claude La Colombière, jusqu'à Samedi matin s'il plaît à Dieu. Ensuite pause estivale.

Photo internet

Les sessions d'été 2013
diffusées en direct sur Radio Espérance


  • Lourdes du 8 au 12 juillet avec la Communauté des Béatitudes
  • A Paray-le-Monial du 13 au 17 juillet les 25/35 ans avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 20 au 25 juillet les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel
  • JMJ à Rio du 23 au 28 juillet le plus grand rassemblement de jeunes autour du pape François
  • A Paray-le-Monial le 24 juillet les Malades avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 28 au 29 juillet les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Lisieux du 29 juillet au 2 août avec la Communauté des Béatitudes
  • A Paray-le-Monial du 4 au 8 août les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 10 au 15 août les Jeunes avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 15 au 20 août les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel



  • A la Sainte Baume du 28 au 31 août l'Université d'été "Changer la société" avec les Dominicains de la Sainte-Baume et l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

dimanche 23 juin 2013

Libérez Nicolas

"je crois en Jésus Christ, qui est descendu aux enfers."

Photo internet


CONSTITUTION DOGMATIQUE "LUMEN GENTIUM"

IV - LE CULTE DE LA SAINTE VIERGE DANS L'ÉGLISE
Nature et fondement du culte de la sainte Vierge
66. L'Eglise honore à juste titre d'un culte spécial celle que la grâce de Dieu a faite inférieure à son Fils certes, mais supérieure à tous les anges et à tous les hommes, en raison de son rôle de Mère très sainte de Dieu, et de son association aux mystères du Christ. Déjà, depuis les temps les plus reculés, la bienheureuse Vierge est vénérée sous le titre de "Mère de Dieu", et les fidèles, en leurs prières, se réfugient sous sa protection au milieu de tous les périls et des difficultés qu'ils rencontrent (21). C'est surtout à partir du Concile d'Ephèse que le culte du peuple de Dieu envers Marie, à la fois vénération et amour, prière et imitation, grandit admirablement, selon la prophétie de Marie elle-même: "Toutes les générations m'appelleront bienheureuse, parce que le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses" (Le 1, 48-49). Ce culte, qui existe toujours dans l'Eglise, bien qu'il soit de caractère tout à fait singulier, diffère essentiellement du culte d'adoration rendu au Verbe incarné ainsi qu'au Père et à l'Esprit-Saint et il favorise fortement celui-ci. En effet, grâce aux diverses formes de dévotion mariale que l'Eglise a approuvées selon les circonstances de temps et de lieu et selon le caractère et les dispositions des fidèles, pourvu qu'elles se tinssent dans les limites d'une doctrine saine et orthodoxe, grâce à ces formes de dévotion, donc, tandis que la Mère est honorée, le Fils pour qui tout existe (cf. Col. 1, 15-16) et en qui "il a plu" au Père éternel "de faire résider toute la plénitude" (Col. 1, 19), est reconnu comme il convient, aimé, glorifié et obéi.

L'esprit de la prédication et du culte de la sainte Vierge
67. Le saint Concile enseigne expressément cette doctrine catholique et, en même temps, exhorte tous les fils de l'Eglise à pratiquer généreusement le culte, spécialement le culte liturgique, à l'égard de la bienheureuse Vierge; à tenir en grande estime les pratiques et les exercices de dévotion de caractère marial que le magistère de l'Eglise recommande depuis des siècles; à observer religieusement ce qui, dans le passé, a été décidé quant au culte des images du Christ, de la bienheureuse Vierge et des saints (22). En outre, il exhorte avec force les théologiens et les prédicateurs à s'abstenir avec soin de toute fausse exaltation, comme aussi de toute étroitesse d'esprit lorsqu'ils ont à considérer la dignité particulière de la Mère de Dieu (23). Par l'étude, menée sous la direction du magistère, de la sainte Ecriture, des saints Pères, des docteurs et des liturgies de l'Eglise, ils doivent expliquer correctement le rôle et les privilèges de la bienheureuse Vierge: tout est tourné vers le Christ, source exclusive de la vérité, de la sainteté et de la dévotion. Dans leurs paroles, ou leurs actions, ils doivent éviter avec soin tout ce qui pourrait induire en erreur les frères séparés, ou n'importe quelle autre personne, au sujet de la véritable doctrine de l'Eglise. Les fidèles, eux, doivent se rappeler que la vraie dévotion ne consiste ni dans un sentimentalisme stérile et passager, ni dans une certaine crédulité vaine, mais, au contraire, qu'elle procède de la vraie foi, qui nous porte à reconnaître la prééminence de la Mère de Dieu, nous pousse à un amour de fils envers notre Mère et à l'imitation de ses vertus.

V - MARIE, SIGNE D'ESPÉRANCE CERTAINE ET DE CONSOLATION
POUR LE PEUPLE DE DIEU EN MARCHE
68. Si la Mère de Jésus, déjà glorifiée au ciel en son corps et en son âme, est l'image et le commencement de ce que sera l'Eglise en sa forme achevée, au siècle à venir, eh bien! sur la terre, jusqu'à l'avènement du jour du Seigneur (cf. II Petr. 3, 10), elle brille, devant le Peuple de Dieu en marche, comme un signe d'espérance certaine et de consolation.
69. C'est une grande joie et une grande consolation pour ce saint Concile qu'il ne manque pas de gens, même parmi les frères séparés, pour rendre à la Mère du Seigneur et Sauveur, l'honneur qui lui est dû, spécialement chez les Orientaux qui rivalisent d'ardeur et de dévotion dans le culte de la Mère de Dieu, toujours Vierge (24). Que tous les fidèles adressent avec instance des prières à la Mère de Dieu et à la Mère des hommes, elle qui entoura de ses prières les débuts de l'Eglise, et qui, maintenant, est exaltée au-dessus de tous les bienheureux et de tous les anges, oui, qu'ils la prient d'intercéder, en union avec tout les saints, auprès de son Fils, jusqu'à ce que toutes les familles des peuples, qu'elles soient marquées du nom chrétien ou qu'elles ignorent encore leur Sauveur, soient réunies heureusement dans la paix et la concorde en un seul Peuple de Dieu pour la gloire de la très sainte et indivisible Trinité !

dimanche 16 juin 2013

Année de la foi

"Je crois en Jésus Christ, qui est né de la Vierge Marie."

Devant le Ministère de la Famille
(photo internet)


CONSTITUTION DOGMATIQUE "LUMEN GENTIUM"

Marie, modèle de l'Eglise
63. En outre, la bienheureuse Vierge est liée intimement à l'Eglise par le don et la charge de la maternité divine qui l'unit à son Fils, le Rédempteur, de même que par les grâces et les fonctions singulières dont elle est investie. La Mère de Dieu est la figure de l'Eglise, comme l'enseignait déjà saint Ambroise, et cela dans l'ordre de la foi, de la charité et de l'union parfaite avec le Christ (18). En effet, dans le mystère de l'Eglise, qui reçoit, elle aussi, avec raison, les noms de Mère et de Vierge, la bienheureuse Vierge Marie est venue la première, offrant d'une manière éminente et singulière le modèle de la Vierge et de la Mère (19). Car, dans la foi et l'obéissance, elle engendra sur terre le Fils même de Dieu, sans commerce charnel, mais sous l'action de l'Esprit-Saint; nouvelle Eve, elle a cru, non plus au serpent ancien, mais au messager de Dieu, d'une foi qu'aucun doute n'altéra. Elle enfanta le Fils que Dieu a établi premier-né d'un grand nombre de frères (Rom. 8, 29), c'est-à-dire des fidèles. Aussi coopère-t-elle, dans son amour de mère, à les engendrer et à les éduquer.
64. L'Eglise, qui contemple la sainteté mystérieuse et imite la charité de Marie, l'Eglise, qui accomplit fidèlement la volonté du Père, devient mère, elle aussi, par l'accueil plein de foi qu'elle offre au Verbe de Dieu. Car, par la prédication et le baptême, elle engendre à la vie nouvelle et immortelle des fils conçus du Saint-Esprit nés de Dieu. Elle est aussi la vierge qui maintient intègre et pure foi qu'elle a donnée à l'Epoux. A l'imitation de la Mère de son Seigneur, elle conserve d'une façon virginale, par la vertu de l'Esprit-Saint, une foi intacte, une espérance ferme et une charité sincère (20).

Les vertus de Marie, modèle pour l'Eglise
65. Tandis que l'Eglise a déjà atteint dans la très bienheureuse Vierge la perfection, par quoi elle est sans tache et sans ride (cf. Eph. 5, 27), les fidèles tâchent encore de croître en sainteté en triomphant du péché. Aussi lèvent-ils les yeux vers Marie: elle brille comme un modèle de vertu pour toute la communauté des élus. L'Eglise, en songeant pieusement à elle et en la contemplant dans la lumière du Verbe fait homme, pénètre plus avant, pleine de respect, dans les profondeurs du mystère de l'Incarnation, et se conforme toujours davantage à son Époux. Marie, en effet, qui, par son étroite participation à l'histoire du salut, unit en elle et reflète pour ainsi dire les données les plus élevées de la foi, amène les croyants, quand elle est l'objet de la prédication et du culte, à considérer son Fils, le sacrifice qu'il a offert, et aussi l'amour du Père. Quant à l'Eglise, en cherchant à procurer la gloire du Christ, elle devient plus semblable à son très haut modèle: elle progresse alors sans cesse dans la foi, l'espérance et la charité, elle cherche et suit en toutes choses la volonté de Dieu. Aussi, l'Eglise, en son travail apostolique également, regarde-t-elle avec raison vers celle qui engendra le Christ, conçu donc de l'Esprit-Saint et né de la Vierge, afin qu'il naisse et grandisse également dans le coeur des fidèles par le moyen de l'Eglise. La Vierge fut dans sa vie un modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l'Église, coopèrent à la régénération des hommes.

dimanche 9 juin 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui est descendu aux enfers."

Basilique de la Nativité à Nazareth
(photo internet)


CONSTITUTION DOGMATIQUE "LUMEN GENTIUM"
CHAPITRE VIII

III - LA BIENHEUREUSE VIERGE ET L'ÉGLISE
Marie, servante du Seigneur
60. Nous n'avons qu'un Médiateur, selon la parole de l'Apôtre: "Il n'y a qu'un Dieu et qu'un Médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme-Christ Jésus, qui s'est lui-même donné pour tous comme rançon" (I Tim. 2, 5-6). Le rôle maternel de Marie envers les hommes ne voile ou ne diminue en aucune manière cette médiation unique du Christ, mais elle en montre l'efficacité. En effet, toute l'action de la bienheureuse Vierge sur les hommes dans l'ordre du salut ne provient pas d'une quelconque nécessité: elle naît du bon plaisir de Dieu et découle de la surabondance des mérites du Christ. Elle s'appuie sur la médiation du Christ, elle en dépend et en tire toute sa vertu. Ainsi cette action, loin d'empêcher de quelque manière une union immédiate des croyants avec le Christ, la facilite bien plutôt.

61. La bienheureuse Vierge, dont la prédestination à la maternité divine, est allée de pair, de toute éternité, avec celle de l'Incarnation du Verbe de Dieu, fut sur cette terre, par disposition de la divine Providence, la noble Mère du divin Rédempteur, l'associée du Seigneur la plus généreuse qui fut, et son humble servante. Elle, qui a conçu le Christ, l'a enfanté, l'a nourri, l'a présenté au Père dans le temple, qui a souffert avec son Fils mourant sur la croix, elle a coopéré, d'une manière toute spéciale, à l'oeuvre du Sauveur par obéissance, sa foi, son espérance et son ardente charité. Elle a vraiment collaboré à la restauration de la vie surnaturelle dans les âmes. Voilà pourquoi elle fut pour nous une mère dans l'ordre de la grâce.

62. Cette maternité de Marie, elle dure sans cesse, dans l'économie de la grâce, depuis le consentement que sa foi lui fit donner à l'Annonciation et qu'elle maintint sans hésitation sous la croix, jusqu'à l'accession de tous les élus à la gloire éternelle. En effet, au ciel, elle n'a pas déposé cette fonction salvifique, mais elle continue, par son instante intercession, à nous obtenir des grâces en vue de notre salut éternel (15). Dans sa charité maternelle, elle s'occupe, jusqu'à ce qu'ils soient parvenus à la félicité de la patrie, des frères de son Fils qui sont encore des pèlerins et qui sont en butte aux dangers et aux misères. Aussi la bienheureuse Vierge est-elle invoquée dans l'Eglise sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice, d'Aide et de Médiatrice(16). Tout cela doit pourtant s'entendre de manière qu'on n'enlève ni n'ajoute rien à la dignité et à l'action du Christ, seul Médiateur (17).
En fait, aucune créature ne peut jamais figurer sur le même plan que le Verbe incarné, notre Rédempteur. Mais, de même que les ministres sacrés et le peuple fidèle participent, selon des façons variées, au sacerdoce du Christ, et que la bonté unique de Dieu est réellement répandue selon une grande variété de manières, dans les créatures, de même également la médiation unique du Rédempteur n'exclut pas, mais suscite plutôt chez les créatures une coopération variée, qui provient de la source unique.
C'est cette fonction subordonnée de Marie que l'Eglise n'hésite pas à professer, dont elle fait continuellement l'expérience et qu'elle recommande à la piété des fidèles, pour que, soutenus par cette aide maternelle, ils s'attachent plus étroitement au Médiateur et Sauveur.

dimanche 2 juin 2013

"Je crois en l'Esprit Saint."


CONSTITUTION DOGMATIQUE "LUMEN GENTIUM"
Rosaire conciliaire

A la fenêtre d'un panier à salade de la police
(Paris, France, 2013, photo internet)

La sainte Vierge et l'enfance de Jésus
57. Cette union de la Mère et de son Fils dans l'oeuvre de la Rédemption se manifeste depuis le moment de la conception virginale du Christ jusqu'à sa mort. C'est d'abord lorsque Marie, qui se porte en hâte vers Elisabeth, est proclamée par celle-ci bienheureuse à cause de sa foi dans la promesse du salut; le précurseur se réjouit alors dans le sein de sa mère (cf. Lc I, 41-45).
Cette union se manifeste ensuite à la nativité, lorsque la Mère de Dieu, toute joyeuse, montra aux bergers et aux Mages son Fils premier-né, lui qui n'a pas lésé sa virginité, mais l'a consacrée (10). Quand elle le présenta au Seigneur dans le temple une fois présentée l'offrande des pauvres, elle entendit Siméon annoncer à la fois que le Fils serait un signe de contradiction et qu'une épée transpercerait l'âme de la mère, pour que se révèlent les pensées d'un grand nombre de coeurs (cf. Lc 2, 34-35). Après avoir perdu l'enfant Jésus et l'avoir cherché avec angoisse, ses parents le trouvèrent au temple, aux choses de son Père, et ils ne comprirent pas les paroles du Fils. Sa mère méditait et conservait toutes ces choses en son coeur (cf. Le 2, 41-51).

La sainte Vierge et le ministère public de Jésus
58. Durant la vie publique de Jésus, sa Mère fait des apparitions qui sont pleines de sens. Dès le début, quand, aux noces de Cana de Galilée, émue de compassion, elle provoque par son intercession le premier des miracles de Jésus-Messie (cf. Jn 2, 1-11). Pendant la prédication de Jésus, elle entendit les paroles où son Fils, plaçant le Royaume au-dessus des rapports et des liens de la chair et du sang, proclama bienheureux ceux qui écoutent et gardent la parole de Dieu (cf. Mc 3, 35; Lc 11, 27-28), ainsi qu'elle le faisait avec fidélité (cf. Lc 2, 19 et 51). Ainsi même la bienheureuse Vierge progressa sur le chemin de la foi, et elle resta fidèlement unie à son Fils jusqu'à la croix. Là, ce n'est pas sans réaliser un dessein divin qu'elle se tint debout (cf. Jn 19, 25); elle souffrit profondément avec son Fils unique et s'associa de toute son âme maternelle à son sacrifice, acquiesçant avec amour à l'immolation de la victime qu'elle avait engendrée. Finalement, le même Christ Jésus, mourant sur la croix, la donna pour mère au disciple, en disant: "Femme, voici ton fils"(11) (Cf. Jn 19, 26-27).

La sainte Vierge après l'Ascension
59. Comme il avait plu à Dieu de ne pas manifester solennellement le mystère du salut de l'humanité avant d'avoir envoyé l'Esprit, que le Christ avait promis, nous voyons les Apôtres, avant le jour de la Pentecôte, "Persévérant d'un seul coeur dans la prière, en compagnie de quelques femmes, de Marie Mère de Jésus et des frères de celui-ci" (Act. 1, 14), et nous voyons aussi Marie implorer par ses prières le don de l'Esprit, cet Esprit qui l'avait déjà couverte elle-même de son ombre à l'Annonciation. Enfin, la Vierge Immaculée, préservée de toute tache de la faute originelle (12), au terme de sa vie terrestre, fut élevée à la gloire du ciel en son âme et en son corps (13) et elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers afin de ressembler plus parfaitement à son Fils, Seigneur des seigneurs (cf. Apoc. 19, 16) et vainqueur du péché et de la mort (14).